Selon l’ifop, en 2010, 10% des Français, et 20% de la population entre 25 et 34 ans, étaient tatoués. Bien qu’il n’existe pas de statistiques spécifiques à la France, si nos habitudes sont similaires à celles des Anglais et des Allemands, alors 10% de la population française possède également un piercing non conventionnel. Un piercing non conventionnel s’entend comme un piercing autre que les très classiques boucles d’oreille qui, de nos jours, sont les bijoux les plus portés par les femmes. Vous envisagez vous aussi de vous faire tatouer ou percer ? Alors cet article est pour vous.
Selon l’ifop, en 2010, 10% des Français, et 20% de la population entre 25 et 34 ans, étaient tatoués. Bien qu’il n’existe pas de statistiques spécifiques à la France, si nos habitudes sont similaires à celles des Anglais et des Allemands, alors 10% de la population française possède également un piercing non conventionnel. Un piercing non conventionnel s’entend comme un piercing autre que les très classiques boucles d’oreille qui, de nos jours, sont les bijoux les plus portés par les femmes. Vous envisagez vous aussi de vous faire tatouer ou percer ? Alors cet article est pour vous.
L’histoire du piercing et des boucles d’oreille
La pratique de la perforation du corps pour y insérer un ornement est ancienne, elle date de la préhistoire. En effet, que ce soit en Éthiopie, en Mongolie, en ancienne Perse ou dans le second livre de la Bible et de l'Ancien Testament, de nombreux éléments prouvent que l’homme utilise l’art du perçage depuis bien longtemps.
Au cours de l’histoire, la signification donnée à cette modification corporelle ne fut cependant pas toujours la même. Ainsi, si la boucle d’oreille fut parfois portée par les puissants de ce monde, tel Toutânkhamon, Henri II ou encore Henri III, cette dernière fut, a d’autres périodes, imposées aux laissés-pour-compte, tels les esclaves et les prostitués, et utilisée par les rebelles, dont les pirates sont l’un des exemples les plus fameux.
Le piercing de nos jours
La mode actuelle au piercing prend sa source dans les années 1960-1970. Durant ces deux décennies les communautés hippies et gaies ont remis au gout du jours le port de la boucle d’oreille et, chose rare jusqu’alors, ont même commencé à porter plusieurs boucles d’oreille par oreille. C’est également à la fin des années 1970 que le phénomène du perçage est apparu dans la communauté punk qui, avec la communauté gay BDSM, débutaient à se perforer d’autres parties du corps. Aujourd’hui on estime que 30% de ces ‘piercings non conventionnel’ concernent le nombril et 20% la narine. Chez les hommes, c’est le perçage du téton qui est le plus populaire.
L’histoire du tatouage
A l’instar du piercing, l’histoire du tatoo est ancienne et les premiers tatouages remontent à la préhistoire. Le plus ancien tatoué du monde, connu à ce jour, est en effet un chasseur de la période néolithique (5300 av J.C), dont le corps momifié a été retrouvé dans les Alpes Italiennes. Mais l’utilisation du tatouage ne semble pas s’être limité à l’Europe, des chercheurs ont découvert, en Egypte, une momie datant de 2200 av J.C., dont le corps était entièrement tatoué de motifs décoratifs, et en Asie Centrale, des tatouages ont été retrouvés sur une momie datant de 500 av J.C.
La raison de ces tatouages semble cependant variée, parfois ils avaient un rôle religieux et sacré, parfois leur but semble avoir été médicinal.
Le développement du tatouage au cours de l’histoire est également similaire à celui du piercing. Tout comme ce dernier, il fut tour à tour arboré par les marginaux, les criminels et les esclaves ainsi que par de grands leaders, à l’instar du Tsar Pierre le Grand, du roi d'Angleterre George V, de Churchill, de Roosevelt, ou encore John Fitzgerald Kennedy.
Le tatouage de nos jours
L’engouement actuel pour le tatouage prend racine dans les années 1970 et connait, sous l’impulsion des acteurs de la musique, du sport et des médias, un fort développement depuis les années 1990.
Le tatouage perd alors l’un de ses objectifs premiers, afficher son appartenance à un groupe ou à une tribu, et devient plutôt un moyen de revendiquer son originalité, de s'embellir, de provoquer.
Mais avec tout ça, peut-on avoir des tatoo et piercings en entreprise?